Céréales Les cours du blé et du maîs repartent à la baisse à l’ouverture d’Euronext

En baisse à l'ouverture, les prix du blé ont finalement progressé le lundi 27 mars 2023 sur Euronext. Ils ont retrouvé leur niveau de la semaine passée, « portés par le mouvement de la fin de la semaine dernière, en lien avec les annonces russes concernant les prix à soutenir et les possibles achats pour sécuriser les réserves nationales du pays », développe Agritel. L’ajustement à la hausse s’observe aussi pour le maïs.

Sur le marché européen, la tonne de blé a clôturé à 266,75 euros la tonne (+7,50 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et à 263,75 euros sur celle de septembre (+6,50 euros). Celle de maïs terminait la séance à 260,50 euros (+7 euros) sur l’échéance de juin et à 260,50 euros (+5,50 euros) sur celle d’août.

En revanche, ce mardi 28 mars 2023, vers 11h00 sur Euronext, la tonne de blé perdait 2,50 euros sur l’échéance de mai, à 264,25 euros, et 2 euros sur celle de septembre, à 261,25 euros. Celle de maïs reculait elle aussi, de 1 euro sur les échéances de juin et d’août, à 259,75 et 259,50 euros.

Progression à Chicago

À la Bourse de Chicago, les marchés ont aussi commencé la semaine en hausse. Le maïs a progressé de 5 cents, « soutenu par une nouvelle vente de 112 800 tonnes à destination inconnue et le rebond des produits pétroliers », explique Sitagri. L’échéance de mai 2023 se rapproche progressivement de son plus haut depuis le 27 février 2023. Les semis de la deuxième récolte de maïs au Brésil affichent un léger retard par rapport à l’année dernière avec 96 % en date du 23 mars.

Le blé a progressé de son côté de 10 cents. « Les incertitudes entourant la prolongation de l’accord sur les exportations des grains dans la région mer Noire ont également soutenu les cours », informe Sitagri.

Blé d’hiver à surveiller aux États-Unis

L’USDA a conforté un scénario d’état des cultures de blé d’hiver important à surveiller avec toujours au Kansas seulement 19 % des surfaces jugées dans un état « bon à excellent ». « Une dégradation des notations des cultures est aussi visible au Texas et au Colorado. Quelques États montrent néanmoins une légère amélioration », détaille Agritel.